Sophrologue - Psychopraticienne
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16/03/2023
Beaucoup de personnes ont une image négative de l’acné (certains pensent que c’est lié à une mauvaise hygiène, trouvent ça sale etc…souvent des personnes qui n’en ont pas d’ailleurs...). Alors que bien souvent les causes sont autres.
Or le problème de cette « maladie » c’est qu’on la porte littéralement sur notre visage et notre corps. On voit l’acné tous les matins et tous les soirs devant le miroir.
On ne peut pas se cacher.
Ce problème est exposé à la vue de tous et donc au jugement de chacun…Alors que pour beaucoup d’autres maladies, même si certaines sont très dures à vivre, on ne les perçoit pas forcément au premier regard.
L’acné gâche l’image qu’on voudrait donner de soi alors qu’on y peut rien et qu’on fait même ce qu’il faut souvent pour s’en sortir.
La "norme" voudrait que les femmes aient un visage parfait sans aucun défaut. Ce qui pousse les femmes qui ont des problèmes de peau à culpabiliser ou à être en colère envers leur corps et à tout faire pour cacher leurs imperfections...
Espérons que les mentalités évoluent afin de faciliter la vie des femmes qui souffrent de l'acné.
Commençons déjà par en parler et ne pas laisser les préjugés nous gagner.
11/11/2022
Qui ne s’est jamais pris la tête avec sa famille ou son conjoint pour un sujet sans grande importance ?
Qui ne s’est jamais énervé pour avoir égaré quelque chose ? Ou lorsqu’un imprévu perturbe le déroulement d’une journée qu’on avait déjà planifiée à l’avance ?
Combien d’entre nous ont déjà passé une mauvaise journée à cause d’un petit rien ? Vous savez la journée où nous restons énervés à cause des bouchons du matin qui nous ont mis en retard ou du verre que nous avons cassé… Nous restons contrariés toute la journée et on passe à côté des moments drôles, du restaurant délicieux que nous avons testé, nous retrouvons une amie et on se plaint bien trop de ces petits soucis, voir même on annule la soirée prévue parce qu’on veut juste rentrer vite à la maison…
Pourquoi se mettre dans des états pareils ? Plus on accorde de l’importance à ces problèmes (qui n’en sont pas vraiment) moins on profite de l’instant présent. On finit par « se noyer dans un verre d’eau ».
Forcé de constater à posteriori que souvent il suffit de discuter avec notre entourage pour trouver une solution à ces petits soucis. Voir même il peut arriver que ces problèmes se résolvent par eux-mêmes.
En y réfléchissant bien, dans la vie nous aurons des occasions d’être vraiment en colère ou triste. Par exemple, lors de la perte d’un proche, d’un divorce, d’un licenciement, d’une maladie… Quand on compare cela avec ses petits tracas quotidiens, il est facile de constater à quel point ils sont dérisoires.
Alors à quoi bon se stresser comme ça ? Apprenons à relativiser ! Cela ne peut nous apporter que du positif : en relativisant on se concentre sur l’important. On profite davantage de l’instant présent, nous sommes plus ouverts à reconnaître le positif dans notre journée et à ressentir de la gratitude. Au fur et à mesure, cela nous permettra de moins stresser et de lâcher-prise.
Comment faire pour relativiser ?
Dans ces moments compliqués, il est possible de se poser deux questions :
• Est-ce si grave que ça ?
• Est-ce que je me souviendrai de ce problème dans plusieurs mois/années ?
Vous pouvez aussi réaliser l’exercice pour gagner en optimisme que je propose ici.
Bien-sûr qu’il y aura des moments où nous serons énervés encore par des broutilles mais, relativiser davantage permettra enfin de lâcher-prise et être plus détendus !
21/02/2022
1. Le lieu
Le lieu d’exercice de votre thérapeute est important : s’il est loin, il est possible que vous ne puissiez pas vous y rendre fréquemment ou que vous ne soyez pas motivé certaines fois pour faire le trajet.
Il peut être intéressant aussi de voir si le praticien propose des séances à domicile ou par visio si c’est ce que vous préférez.
De plus, certains praticiens vous accueillent dans un cabinet médical/paramédical qui peut être dans un centre de santé ou une maison médicale.
D’autres, ont ouvert un cabinet chez eux et vous accueillent donc à leur domicile.
Tout dépend ce que vous préférez.
2. Les spécialisations
Si vous souhaitez consulter vous avez peut-être déjà des idées de sujets que vous souhaiteriez aborder ou des besoins particuliers.
Par exemple, vous pouvez avoir envie d’être accompagné pour de la gestion du stress, dans le cadre d’une maladie, pour préparer un événement, faire le point sur votre vie etc…
Le thérapeute peut avoir des spécialisations qui répondent précisément à votre besoin.
Il se peut qu’il puisse aussi vous aider sans avoir fait la spécialisation associée.
Si vous prenez rendez-vous pour votre enfant, assurez-vous que le praticien prenne en charge les enfants voire qu’il ait fait une formation dédiée au suivi des enfants.
3. Les avis et retours
Si vous hésitez entre plusieurs praticiens pour vous accompagner, n’hésitez pas à demander l’avis de votre médecin ou de professionnels de santé qui vous accompagnent. Ils peuvent vous recommander un professionnel pour répondre à vos besoins (sophrologue, psychothérapeute, psychologue…) et vous donner son contact.
Vous pouvez aussi regarder les avis laissés par les patients du thérapeute sur internet.
4. Les diplômes et certificats
Les praticiens suivent des formations très diverses (que ce soit pour devenir psychologue, psychopraticien, sophrologue ou autre). Certaines de ses formations dispensent des diplômes et certificats reconnus par l’Etat d’autres non.
Par exemple, un sophrologue reconnu par l’Etat est un sophrologue RNCP.
Il y a certaines mutuelles qui peuvent accepter de rembourser les séances que si le sophrologue est reconnu RNCP donc cela peut être un point important.
5. Les tarifs
D’un thérapeute à l’autre les tarifs peuvent varier. Dans ce cas, voyez en fonction de votre budget mais aussi du prix par rapport au temps de la consultation.
Par exemple, si la consultation coûte 60€ chez un praticien pour une durée d’une heure, elle peut être de 50€ chez un autre praticien mais pour une séance d’une durée de 45 minutes.
Tout dépend de ce qui vous convient.
De plus, vous pouvez vous rapprocher de votre mutuelle pour savoir les prestations prises en charge.
6. La façon de travailler et la personnalité du praticien
Chaque thérapeute travaille d’une façon différente selon ses méthodes et ses valeurs.
De ce fait, un praticien peut s’appuyer sur des outils qu’il vous partage, d’autres plus sur des théories.
Certains professionnels sont surtout dans l’écoute du patient d’autres vont vous partager des conseils.
La personnalité du praticien va aussi vous donner envie de faire votre accompagnement avec lui ou non.
Ne négligez pas ce point : vous devez vous sentir bien lors de vos séances, à l’aise et pas jugé.
7. La forme & la durée de l’accompagnement
Selon ce que vous souhaitez faire comme suivi, vous allez choisir des spécialités différentes.
Voici un article pour vous aider à comprendre les différentes spécificités des accompagnements en psychologie selon les métiers afin de vous aider à choisir.
Ainsi, vous allez choisir un praticien différent si vous souhaitez un accompagnement long ou plus court, être acteur de votre accompagnement ou plus passif.
Vous pouvez demander à différents professionnels comment ils travaillent pour vous aider à faire votre choix.
8. Où rechercher votre thérapeute ?
Pour trouver un praticien vous pouvez rechercher :
- Sur internet via des mots clés (par exemple « psychothérapeute enfant Nice »)
- Demander à des personnes autour de vous qui ont déjà consulté un praticien
- Sur des plateformes de réservation comme Doctolib
- Sur Google Maps
- Dans des annuaires spécialisés
N’hésitez pas à poser des questions en amont du rendez-vous à un ou plusieurs thérapeutes pour vous aider à faire vote choix. Vous pouvez les appeler ou leur écrire.
Vous pouvez aussi poser des questions lors de votre premier rendez-vous.
Parfois, il est nécessaire de voir plusieurs thérapeutes pour trouver le bon pour vous. L’important est que le professionnel vous permette d’avancer pour vous sentir de mieux en mieux.
J’espère que cet article vous a aidé et n’hésitez pas à me contacter si besoin !
21/07/2021
La première séance :
Cette première séance est basée sur l’échange entre vous et moi. Nous apprenons à nous connaitre, nous discutons des raisons pour lesquelles vous souhaitez être accompagné. Je vous pose aussi des questions sur vous afin d’adapter les séances sur-mesure, selon vos besoins et votre personnalité.
De plus, je vous présente ce qu’est la sophrologie et la psychothérapie.
Durant cette discussion, vous pouvez aussi me poser toutes les questions que vous voulez sur l’accompagnement.
Puis, selon le temps restant, nous procédons à une séance de relaxation afin que vous puissiez découvrir la sophrologie et être plus serein.
A l’issue de cette première séance, nous déterminons l’objectif que vous souhaitez atteindre grâce à la sophrologie et/ou la psychothérapie.
La seconde séance :
Suite à la première séance, je vais travailler sur un programme pour répondre à votre objectif. Chaque séance aura un sous-objectif précis : nous travaillerons sur différents sujets comme les émotions, la confiance, le stress, les douleurs etc. Ainsi, vous pourrez atteindre votre objectif final.
Avec ce programme, je détermine environ combien de séances vous serons nécessaires. Sachant que la sophrologie et la psychothérapie sont des thérapies brèves, les accompagnements comportent un nombre réduit de séances par rapport à d’autres thérapies.
Au début de la seconde séance, je vous présente ce programme. Nous le validons ensemble (ou le modifions si nécessaire). Ce déroulé n’est pas fixe, il peut être amené à être modifié selon vos ressentis, votre avancé ou les événements imprévus qui peuvent survenir en cours d’accompagnement.
Suite à cette présentation, nous commençons les techniques de sophrologie ou psychothérapie.
Les séances suivantes :
Chaque séance comportera des techniques de sophrologie et/ou psychothérapie.
Si la séance relève de la sophrologie :
Nous commencerons par un exercice de détente du corps, puis des exercices de respirations et de détente physique et mentale. A la suite de cela, nous réaliserons la technique de sophrologie répondant à l’objectif de la séance.
Si la séance relève de la psychothérapie :
Nous échangerons sur le sujet qui vous préoccupe, nous chercherons ensemble des solutions en utilisant des techniques de psychothérapie.
A la fin de la séance, je vous donnerai des exercices à faire chez vous afin de renforcer votre bien-être à la maison, de renforcer les techniques vues en séances et d’avancer vers votre objectif final.
Tout vous sera bien expliqué durant la séance.
La dernière séance :
Lors de la dernière séance, nous ferons un bilan de votre accompagnement. Nous verrons ensemble tout le chemin que vous aurez parcouru et je vous aiderai à vous projeter positivement dans votre avenir.
Je vous ferai un résumé de tout ce que nous aurons vu ensemble afin que vous puissiez en garder une trace écrite si besoin.
Si vous avez des questions n’hésitez pas à me contacter en cliquant ici.
22/06/2021
Complémentaires aux traitements de l’équipe soignante, la sophrologie psycho-comportementale et la psychologie apportent des réponses aux besoins psychologiques, physiques et existentiels de la personne :
Au niveau physique, la sophrologie et la psychothérapie (particulièrement les TCCE) permettent :
- Se réapproprier son corps en retrouvant des sensations agréables de détente
- Gérer les douleurs
- Recouvrer un mieux-être
- Améliorer la qualité du sommeil
Au niveau psychologique, l’accompagnement permet :
- Accepter et s’approprier l’annonce de la maladie
- Gérer son stress, son anxiété voire la dépression
- Prendre de la distance face à la maladie
- Se libérer de ses émotions
- Renforcer son optimisme en se focalisant sur la pensée positive
- Se préparer mentalement à un acte chirurgical puis mieux récupérer
- Être actif dans son traitement, avoir un sentiment de contrôle sur sa vie en développant des stratégies de résolution de problèmes
Au niveau existentiel, la thérapie offre la possibilité de :
- Réinstaurer de l’harmonie entre le corps et l’esprit
- Se questionner sur soi et méditer
- Maintenir une relation de confiance avec soi et son entourage
- Renforcer la volonté de vivre et d’exister
Comment la sophrologie et la psychothérapie aident une personne atteinte du cancer et son entourage ?
La sophrologie psycho-comportementale et les TCCE (Thérapies Cognito-Comportementales et Emotionnelles) utilisées en psychothérapie font appellent à des techniques permettant d’aider la personne malade et son entourage tout au long de sa maladie, de l’annonce du diagnostic, en passant par la mise en place de traitements et la réalisation d’actes chirurgicaux :
I. Accepter la maladie
Tout d’abord : l'annonce du diagnostic. Cela peut être vécu comme un traumatisme car la personne est soudainement mise face à l’incertitude de son destin, elle a peur, elle stress et peut se sentir fragilisée.
Durant cette période, la personne a besoin d’être entourée chaleureusement, de se sentir comprise par l’équipe médicale (dont le sophrologue ou le psychothérapeute) et ressentir de la compassion de la part de ses proches.
Savoir à quel point l’annonce d’un cancer peut être vécu comme un choc permet déjà de mieux l’appréhender psychologiquement.
II. Gérer les difficultés de la maladie
Après l’annonce de la maladie, surviennent d’autres difficultés :
- Le stress, l’anxiété et la fatigue augmentent. La sophrologie peut aider le patient à se détendre physiquement et mentalement via des séances de relaxation. Le patient se retrouve dans un état de conscience entre la veille et le sommeil, parfait pour relâcher les tensions. La sophrologie permet aussi d’apprendre à respirer amplement pour réguler les angoisses.
- Un surplus d’émotions se fait ressentir. La psychothérapie, et plus particulièrement les TCCE (Thérapies Comportementales, Cognitives et Emotionnelles) vont avoir pour objectifs d’analyser ces émotions, mettre des mots dessus, pour mieux les accepter et les extérioriser. Cela peut-être des émotions liées à l’incertitude par rapport à l’avenir, aux traitements difficiles, aux relations avec l’entourage… Les émotions compliquées à gérer peuvent entrainer des comportements nuisibles pour la personne malade : s’isoler, déprimer, renoncer à des activités plaisantes.
Les TCCE ne vont pas agir sur les émotions mêmes mais sur les pensées et comportements qu’elles suscitent.
Par exemple : l’annonce de la maladie entraine peurs, angoisse et stress. Ce sont des émotions. Ces émotions vont entrainer des pensées qui peuvent soit être négatives comme « je vais mourir », « les traitements vont me rendre encore plus malade » soit positives « je suis bien entourée par mes proches », « la médecine a fait des progrès et il est possible de guérir » … C’est la même chose pour les comportements.
L’objectif des TCCE est donc d’agir sur les pensées et comportements pour qu’ils soient positifs et bénéfiques pour la personne.
La sophrologie aussi peut agir sur les émotions et la pensée positive. Pour cela, le patient va élaborer avec le sophrologue des scénarios stimulants l’espoir et emprunts de positif. La personne est actrice de son récit. Puis lors de la séance, le sophrologue va faire visualiser ces scénarios au patient. Le cerveau de ce dernier reçoit alors ces messages positifs de vie. Ce travail mental active physiologiquement le processus de guérison en ayant une influence positive sur le système immunitaire, les capacités réparatrices de l’organisme, la gestion de la douleur.
La pensée positive régit la façon dont le patient perçoit sa guérison et agit telle une programmation psychologique : "Comment envisager la guérison si l'on ne peut s'imaginer guéri…"
III. Réduire les symptômes de la chimiothérapie
Suite à l’annonce et aux émotions suscitées par la maladie, beaucoup de patients commencent des traitements et notamment de la chimiothérapie qui entraine certains symptômes comme la fatigue, des nausées, des douleurs, des changements physiques.
Là aussi, la sophrologie peut aider le patient à réduire ces effets indésirables pour diminuer le recours aux traitements antalgiques, analgésiques et mieux supporter la chimiothérapie :
- Réduire les tensions physiques et l’anxiété : pour cela, la sophrologie détend physiquement le patient grâce à la relaxation et fait visualiser des scènes relaxantes et apaisantes mentalement. Différentes études ont démontré que cela permettait de réduire significativement les nausées et les vomissements pré et post chimiothérapie ainsi que les réactions d'anxiété.
- Harmoniser le corps et l’esprit : Souvent les personnes malades ressentent un manque de prise en compte de leur état psychologique. Or la maladie touche à la fois le corps et l’esprit.
Nous n’avons pas toujours conscience de cette relation. Pourtant lorsque nous disons « j’ai l’estomac noué », « j’en ai plein le dos », « j’ai le cœur gros », nous formulons cette relation corps-esprit. Partant du postulat que le corps et le mental travaillent ensemble, ils s’influencent l’un et l’autre. Ainsi, si le corps souffre alors le mental le subit également. De même, si le mental ne va pas bien le corps va exprimer ses maux à la place du mental. Il fera ressortir les maux là où les mots n’ont pas pu être exprimés.
La sophrologie s’appuie sur ces constats et ses techniques ont pour objectif, entre autres, d’unifier et harmoniser le corps et l’esprit. En effet, la personne malade sera plus forte grâce à cette harmonie.
- Se réapproprier son corps : le corps subit des modifications durant les traitements. Le patient a besoin de se réapproprier son nouveau corps et ne pas lui en vouloir d’être malade. Via des visualisations, entre autres, le sophrologue peut aider à porter un regard bienveillant sur le corps. La personne peut porter son attention sur ses organes en bonne santé. Elle réalise que son corps n’est pas seulement source de maladie, voire de souffrance.
- Atténuer les douleurs : il faut savoir que la douleur a un langage comme nous l’avons évoqué précédemment. Ce langage peut être verbal lorsque la personne utilise des mots pour qualifier sa douleur mais également non-verbal par le comportement et les attitudes adoptés par le sujet. La sophrologie aide à les atténuer en modifiant la perception que la personne a de sa douleur et en lui proposant de substituer sa douleur par une sensation plus agréable. Cela permet de se sentir acteur de ses maux et d’en diminuer l’intensité.
IV. Se préparer aux interventions chirurgicales
Le cancer peut aussi amener le patient à subir des interventions chirurgicales.
La sophrologie peut préparer mentalement le patient à un acte chirurgical. La visualisation positive pratiquée durant une séance de préparation mentale, encourage la détente et rassure la personne sur le déroulé de son opération. Cela permet de faire « vivre » une première fois l’expérience au sujet quand il est dans un état de détente. Ainsi, le cerveau reçoit les informations et angoisse moins le jour J.
Des exercices de sophrologie peuvent également apporter un soutien moral après l'intervention, dans l'objectif de mieux récupérer. La personne visualise des images de guérison, par exemple.
V. Accompagner l’entourage
La personne malade peut avoir l’impression que personne ne peut la comprendre autour d’elle et l’entourage peut se sentir démunie de ne pas pouvoir agir sur la maladie.
L’entourage peut être négligé dans l’accompagnement proposé autour du cancer. Or c’est un élément important de la guérison de la personne malade et le cancer est aussi une épreuve pour les proches. Car l’entourage essaye de réconforter le patient, de l’écouter. Mais il est important aussi de réconforter et écouter l’entourage.
Il est important pour la personne malade de ne pas s’isoler, de comprendre l’importance de communiquer avec ses proches. Et pour l’entourage, il est bien d’apprendre à recevoir les mots du patient, d’accepter qu’il ne puisse rien faire à la place de la personne touchée mais qu’il peut être à ses côtés ce qui apporte déjà beaucoup de bienfaits !
Les TCCE et la sophrologie peuvent aussi bien accompagner le patient et son entourage afin de rendre la personne malade plus forte, recréer du lien avec ses proches, gérer les émotions et être écoutées.
Les personnes qui entourent le malade ont besoin d’un moment bien à elles durant lequel le sophrologue va les écouter activement et leur proposer un accompagnement spécifique.
La sophrologie ce n’est pas juste de la relaxation, c’est avant tout une méthode globale et cohérente qui renforce la volonté de vivre et d’exister.
Une séance de sophrologie pour la personne malade c’est aussi un havre de paix dans le parcours tumultueux des traitements, des rendez-vous médicaux, des moments de peur et de doutes. Une pause bienveillante tournée vers le positif.
Les TCCE complètent le travail fait en sophrologie en prenant en compte davantage l’aspect psychologique de la maladie.
La maladie laisse toujours une marque mais elle peut aussi devenir une force. Car il est important aussi de penser qu’il y a une vie après le cancer, une vie où la personne aura pris conscience de la chance qu’elle a d’avoir une seconde chance et en profitera pleinement.
Ce que je peux vous apporter
Suite au suivi d’un cursus spécialisé dans le traitement du cancer, je suis certifiée sophrologue & psychopraticienne spécialisée en oncologie.
Ainsi, je peux vous proposer des séances avec les connaissances et compétences particulières nécessaires à l’accompagnement d’une personne atteinte du cancer et à son entourage afin que vous vous sentiez écouté.
Je crois en l’importance d’un accompagnement psychologique dans l’épreuve de la maladie.
Afin qu’on puisse échanger pour mieux vous aider sur ces thématiques, n’hésitez pas à me contacter en cliquant ici.
29/04/2021
Cet article n’engage que mon avis, je tâche au mieux de vous éclairer selon mon point de vue.
Quelles sont les différences entre chaque métier ?
Le psychologue
Les études pour devenir psychologue se déroulent à l’université et durent 5 ans. Durant son cursus, le psychologue a étudié des enseignements théoriques et relevant de la neurologie. A l’issu de son parcours, le psychologue est diplômé par l’Etat.
Les psychologues choisissent leurs spécialités pendant leurs études.
La différence principale avec les autres métiers est l’approche du psychologue : il accompagne ses patients selon une approche très théorique de par les enseignements reçus. Bien-sûr ces théories ont été validées et reconnues dans le temps.
Comment se déroule une séance ?
La consultation avec un psychologue est basée sur la liberté de paroles, vous parlerez beaucoup pendant les séances.
L’accompagnement chez un psychologue dure généralement plusieurs mois voire plusieurs années.
Le psychothérapeute / Le psychopraticien
Le psychothérapeute / psychopraticien réalise des études qui durent en moyenne 3 ans.
Le titre de psychothérapeute est règlementé par l’Etat et ne peut être porté que par un praticien déjà psychologue et psychiatre.
Le psychopraticien a réalisé des études de psychologie également mais sans être aussi psychologue ou psychiatre.
Selon les approches du psychothérapeute / psychopraticien, les théories auxquelles il adhère, cela orientera son accompagnement.
Comment se déroule une séance ?
Comme pour le psychologue, les séances se déroulent en face à face, le psychothérapeute et le patient échangent pour permettre de déterminer les éléments qui le font souffrir ou l’empêchent d’avancer dans sa vie. L’objectif sera de les analyser pour y apporter des solutions.
Il est possible qu’un travail soit demandé au patient entre les séances.
L’accompagnement chez un psychothérapeute dure généralement plusieurs semaines ou plusieurs mois.
Le psychiatre
Le psychiatre est un médecin spécialisé dans la psychiatrie. De ce fait, de toutes les professions citées dans cet article, c’est le seul qui peut vous délivrer des médicaments (anxiolytiques, antidépresseurs, psychotropes…) en fonction du trouble psychiatrique ou du symptôme diagnostiqué. Comme ce professionnel est un médecin, bien-sûr son titre est reconnu par l’Etat.
Comment se déroule une séance ?
Le psychiatre traite ses patients avec des médicaments. La prise de médicament ne soigne pas mais peut s’avérer nécessaire dans le traitement de certaines pathologies. Selon moi, l’important est de ne pas devenir dépendant des médicaments. Donc il est généralement bien de coupler le suivi chez un psychiatre avec un accompagnement chez un des autres métiers cités dans l’article.
Le psychanalyste
Le psychanalyste est un métier créé par Sigmund Freud (donc relevant des théories Freudiennes).
Pour être psychanalyste, il faut être également psychologue ou psychiatre.
Comment se déroule une séance ?
Le patient, appelé psychanalysant, est allongée sur le divan. Le psychanalyste analyse ses paroles et les rapportent aux théories de Sigmund Freud.
Le sophrologue
La sophrologie permet à l’aide d’exercices corporels (respirations, relaxation,) et mentaux (visualisation, préparation mentale…) d’atteindre un objectif concret menant au mieux-être. L’objectif est déterminé avec le sophrologue et l’accompagnement proposé vise à l’atteindre.
Le sophrologue peut également être psychothérapeute ou psychologue ou encore du corps médial.
Il existe différents courants de sophrologie dont les deux principaux sont :
- La sophrologie Caycédienne : il s’agit de la sophrologie traditionnelle, basée principalement sur un travail impliquant le corps de la personne accompagnée.
- La sophrologie psycho-comportementale : ce courant se focalise autant sur le corps que sur l’aspect psychologique de la personne. De plus, il permet de proposer, si besoin, des exercices inspirés d’autres techniques ou activités maîtrisées par le sophrologue.
La différence avec un accompagnement chez un hypnothérapeute est que la personne reste consciente lors des séances de sophrologie.
La formation d’un sophrologue dure normalement environ 2 ans, pour qu’il soit reconnu par l’Etat il doit être certifié RNCP.
Comment se déroule une séance ?
En comparaison avec un suivi chez un psychologue, un accompagnement en sophrologie est généralement plus court dans le temps car des outils sont proposés à chaque séance.
L’accompagnement chez un sophrologue dure généralement quelques semaines ou quelques mois.
Quels professionnels choisir ?
Il y a, selon moi, 4 éléments essentiels à prendre en compte lors du choix de votre professionnel :
• La spécialisation du professionnel et la raison pour laquelle vous consultez :
Les psychologues, les psychothérapeutes et les sophrologues peuvent avoir des spécialisations. Ils accompagnent des personnes en individuel ou en groupe.
Ainsi, Il existe des psychologues cliniciens, du travail, scolaires, chercheurs… De plus, certains psychologues sont spécialisés dans la gestion des traumatismes (avec des techniques telles que l’EMDR par exemple).
Les psychothérapeutes peuvent proposer différentes thérapies selon les outils et besoins du client : TCCE (Thérapies Comportementales Cognitives et Emotionnelles), Gestalt, analyse transactionnelle…
Ainsi, voici des exemples de thématiques pour lesquelles vous pourriez consulter et vers quels professionnels se tourner :
- Thérapie familiale ou de couple : un psychologue ou un thérapeute spécialisé dans cet accompagnement.
- Un problème relevant d’un lourd traumatisme ou d’un stress post-traumatique : un psychologue.
- Gestion du stress : sophrologue.
- Gestion d’un burn-out ou d’une dépression : psychothérapeute ou psychologue.
- Travailler sur la confiance en soi : psychothérapeute ou sophrologue.
- Accompagnement au changement : psychothérapeute ou psychologue.
- Gestion de la douleur : sophrologue.
- Gestion des phobies : psychothérapeute ou sophrologue.
- Préparation mentale : psychothérapeute ou sophrologue.
- Préparation à la grossesse et à la maternité : sophrologue.
- Gestion de la maladie : psychothérapeute ou sophrologue ou psychologue spécialisé dans la maladie recherchée.
- Problèmes de sommeil : psychothérapeute ou sophrologue ou psychologue. Et si besoin de médicaments un psychiatre.
- Troubles de la personnalités (bipolarité, schizophrénie, …) : psychiatre
• La méthode qui vous convient le mieux :
Comme expliqué précédemment, le déroulé d’une séance diffère d’un professionnel à l’autre.
Avec un psychologue, l’accompagnement sera plus passif basé sur la parole du patient.
Avec un psychothérapeute ou un sophrologue, l’accompagnement sera plus actif car le psychothérapeute et le sophrologue donneront des exercices à faire au client pendant et entre les séances.
• Le temps de prise en charge :
Le suivi chez un psychologue est généralement plus long car ce professionnel traite de soucis plus « lourds ».
L’accompagnement chez un psychothérapeute est plus court en comparaison et chez un sophrologue c’est encore plus court.
• La reconnaissance et le sérieux du professionnel :
Comme vous l’avez lu, pour chaque profession le diplôme ou certificat peut être reconnu par l’Etat cela permet d’être sûr que le professionnel a suivi une formation sérieuse (et dans certains cas de vous faire rembourser par votre mutuelle).
Bien-sûr il est important que vous soyez en phase avec votre thérapeute, que vous vous sentiez à l’aise avec lui.
Quel est mon profil ?
J’ai une double activité : je suis sophrologue RNCP et psychopraticienne.
Pour la sophrologie, j’ai choisi le courant psycho-comportementale.
Pour l’accompagnement psychothérapeutique, j’accompagne mes patients avec les techniques de TCCE (Thérapies Comportementales Cognitives et Emotionnelles), d’ACT et l’analyse transactionnelle.
Mes séances peuvent être suivies par un groupe ou un couple ou un particulier.
Pour plus d’informations sur mes pratiques, vous pouvez cliquer ici.